Moins d'un an après avoir remporté les élections générales turques, le parti du président Recep Tayyip Erdoğan vient d'essuyer une défaite historique lors des élections municipales du 31 mars. L'AKP a cédé un grand nombre de municipalités à un autre parti kémaliste nationaliste, laïque et social démocrate, le CHP, ou «parti républicain du peuple». Ce dernier a totalisé 37,7% des suffrages exprimés, contre 35,5% pour l'AKP. Ainsi, Istanbul reste aux mains de l'opposition, qui récupère aussi la capitale Ankara, Izmir, et d'autres ex-bastions de l'AKP.

Ce désaveu cinglant a été reconnu par Erdoğan en personne. Un signe, peut-être, de la relative bonne santé de la démocratie turque, et un avertissement des électeurs à leur président, incapable d'enrayer la crise économique qui frappe le pays.

Pour en parler aujourd'hui dans Le monde devant soi, Ariane Bonzon, journaliste indépendante et autrice, spécialiste de la Turquie, contributrice régulière de Slate.
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Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.

Direction et production éditoriale: Christophe Carron
Prise de son, montage et réalisation: Victor Benhamou
Présentation: Christophe Carron
Musique: «Sinister», Anno Domini Beats

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