Cinq heures de tête-à-tête de part et d'autre d'une table de près de 4 mètres pour tenter de se rapprocher: lundi 7 février, Emmanuel Macron s'est rendu à Moscou pour essayer de convaincre son homologue russe de faire baisser la pression à la frontière ukrainienne.

Une longue discussion conclue par une conférence de presse des deux présidents, lors de laquelle Vladimir Poutine a égrainé ses griefs à l'encontre de l'Occident: l'OTAN ne l'écoute pas, les pays baltes sont russophobes, l'Union a laissé faire Euromaïdan, un coup d'État selon lui.
Emmanuel Macron, de son côté, a proposé un plan de sortie de crise. Un seul objectif en vue: la désescalade. Un but atteint selon l'Élysée, où l'on assurait que le Français avait obtenu du Kremlin l'assurance d'un retrait des troupes russes de Biélorussie après les manœuvres prévues ce mois-ci, et l'arrêt des manœuvres russes à proximité de l'Ukraine.

Une déclaration presque aussitôt démentie par Moscou, qui expliquait que la France n'est qu'un simple membre de l'OTAN et de l'Union européenne. Elle n'aurait donc aucune légitimité à passer un accord.

Alors cette rencontre entre Macron et Poutine a-t-elle permis de faire baisser la tension? Ce dernier va-t-il se pencher sur les propositions du président français? Ces efforts diplomatiques européens sont-ils vains?

Réponses dans Le monde devant soi, le podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.
Musique: «True Messiah (LilRod Edit)», DJ Freedem
Réalisation et montage: Aurélie Rodrigues

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