Invité de l’émission : Éric Pineault, Président de Fierté Montréal.

Après avoir dépeint le Brésil lors des deux précédentes émissions, voici une nouvelle émission en couleurs, celles de l’arc-en-ciel en l’occurrence, puisqu’à l’occasion de la semaine de la fierté de Montréal, nous allons faire un petit tour du monde des droits humains des personnes LGBT. Petite précision pour ceux d’entre-vous qui ne seraient pas familiers de cet acronyme : les LGBT désignent les personnes lesbiennes, gaies, bis ainsi que transgenres ou transsexuelles.

Nouvelle-Zélande, Uruguay, Brésil, France sans oublier les États américains du Maryland, Delaware, du Rhode Island, du Minnesota et de la Californie, bientôt l’Angleterre et le Pays de Galles : autant d’endroits où les couples de même sexe seront légalement reconnus. Ces évolutions sont toutes récentes.

Pourtant, il reste encore des pays où les personnes LGBT sont persécutés, considérés comme des malades voire des criminels. Dès que l’on touche aux questions de société, il devient très délicat de peser pour sur un gouvernement pour qu’il change sa législation, car c’est le cœur de sa souveraineté. Des efforts sont néanmoins menés, y compris au sein de l’ONU. On retiendra par ailleurs qu’il existe une déclaration de Montréal des droits LGBT, prononcée lors de la Conférence internationale sur les droits humains des LGBT qui s’est tenue au moment des Outgames en juillet 2006, une compétition sportive mondiale ouverte à tous, quel que soit leur genre ou leur orientation sexuelle. Cette déclaration a pavé le chemin vers les principes de Yogyakarta, qui ont posé en mars 2007 les principes de l’application du droit international des droits humains en matière d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Le plus dur reste à faire : que ces principes s’appliquent effectivement, partout dans le monde.

Revue de presse d'Aline Zalay : Héros-Héroïnes.