Le 16 novembre, François Hollande avait annoncé devant les parlementaires réunis en congrès la déchéance de la nationalité pour les binationaux nés Français, reconnus coupables d'actes terroristes. Le chef de l'Etat a décidé de ne pas inscrire cette mesure dans le projet de réforme constitutionnelle que le gouvernement doit adopter demain. D'après Apolline de Malherbe, il s'est piégé tout seul car il savait dès le début que cette idée venait de la droite. Maintenant, quoi qu'il décide sur la déchéance de nationalité cela lui sera reproché, que ce soit par les partisans d'une telle mesure symbolique, s'il l'abandonne, ou ses opposants, s'il la maintient. - Tous les jours à 8h20, Apolline de Malherbe, décortique un fait politique, dans Bourdin Direct, sur RMC.