Par leur sauvagerie ou l'identité des victimes, certains crimes défraient la chronique. C'est notamment le cas de huit meurtres, commis, dans les environs de Florence, en Italie, entre 1968 et 1985.


Les victimes sont toujours des couples d'amoureux. D'où le nom de "tueur des amoureux" qu'on a d'abord donné au criminel. Puis on l'a surnommé le "Monstre de Florence". En raison de sa façon de s'acharner sur certaines de ses victimes.


S'il abat généralement les hommes de quelques coups de revolver, il tue les femmes avec une arme blanche, puis les mutile affreusement. Il a même coutume d'envoyer par la poste des parties de leurs corps, les seins notamment, aux magistrats de Florence.


L'identité des victimes, le mode opératoire et les armes utilisées ont convaincu les policiers qu'un seul criminel était sans doute à l'origine de cette série de meurtres. Toutefois, ils manquent de preuves et le "serial killer", s'il existe, court toujours.


La police a bien appréhendé une dizaine de suspects mais, faute de preuves convaincantes, ils ont fini par être libérés. C'est notamment le cas d'un ouvrier agricole du nom de Pietro Pacciani, qui avait assassiné l'amant de sa femme.


Lors de son premier procès, en 1994, il est reconnu coupable de sept des huit doubles meurtres attribués au "Monstre de Florence". Il est condamné à la prison à perpétuité. L'affaire semble alors résolue.


Mais, coup de théâtre, Pacciani est acquitté lors de son procès en appel, qui se tient deux ans plus tard. Sorti de prison, il meurt en 1998. S'il détenait un secret, il l'a emporté dans la tombe.


En étudiant cette affaire de plus près, les juges ont d'ailleurs conçu des doutes sur l'hypothèse d'un tueur en série. En effet, ils pensent que si Pietro Pacciani avait un rapport avec ces crimes horribles, il n'était pas le seul.


En effet, certains de ses amis, qui faisaient partie de sa bande habituelle, seraient impliqués eux aussi. Ce qui ne suffit pas à clarifier cette énigmatique affaire du "Monstre de Florence".



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