En réfléchissant aux références culturelles et aux associations d’idées autour du mot bête, j'ai d'abord pensé au roman La Bête Humaine de Zola qui a marqué mon année de seconde, j’ai aussi pensé à La Belle et la Bête bien sûr et aussi l’histoire de La Bête du Gévaudan. (...) Mais cette figure de la bête, n'aurait-elle pas bon dos ? Le Larousse explique qu’en littérature la bête est "L'homme sous l'emprise de ses instincts", alors que j'ai l'impression qu'accolé au féminin, le mot "bête" va plutôt être assimilé à la bêtise, la sottise. Nous, on est assez bête pour vous proposer tous les mois une émission féministe pour chercher la petite bête dans la tête pensante du patriarcat ! Mais quelle définition en font nos contributeurices ?
Des bêtes pure sang ? de Théo
Tels les vieilles bêtes de ce monde, les clichés ont la peau dure. Entre masculinité et virilité, les codes qui s'apparentent à une certaine bestialité sont encore aussi tenaces que définis et délimités. Bien que la tendance générale comprend très progressivement la désuétude de ces injonctions, tout le monde ne veut/peut pas s'y conformer. Et là-dedans, quid du handicap?
Le chat, la vache et le bonobo, une fable sonore de Marianne M
Fable sonore à caractère caricatural mêlant récits de vie autobiographique, dialogues super intéressant et de qualité, recherches éthologiques et rebondissements incroyables. Le James bond de la fable sonore. Ah non, James ne fait pas de recherches éthologiques. Enfin tu vois quoi.
"To bête or not to bête ?" de Léna
Dialogue introspectif et égocentré sur la bête et la bêtise : grandir à la campagne comme à la ville.