Les Détricoteuses vous proposent une émission spéciale ainsi que la diffusion de la quasi intégralité de la conférence.

La division du travail et le développement de la société capitaliste reposent en grande partie sur l’exploitation des corps racisés et plus particulièrement, sur le travail des femmes issues des milieux populaires. Comment les politiques menées en Outre-mer illustrent t-elles cette vision coloniale de la société ? Comment penser un féminisme décolonial ? Rencontre avec Françoise Vergès, invitée au Lieu Unique à Nantes le 17 décembre dernier lors d’un Huma-café proposé par la Société des amis du journal L’humanité, avec pour thème "Autodéfenses féministes : les luttes contre les violences et dominations multiples".

Françoise Vergès est réunionnaise, politologue et autrice. Elle s’inscrit dans la longue histoire des luttes de sa famille. Elle est la fille de Paul Vergès, fondateur du parti communiste réunionnais et de Laurence Derouin, l’une des fondatrices de l’Union des femmes de La Réunion. Elle milite pour un féminisme décolonial, intersectionnel, c’est-à-dire anti-raciste, anti-capitaliste et anti-impérialiste.