Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler de genre, de celui assigné à la naissance en fonction de nos organes genitaux et dans lequel on ne se reconnaît pas forcément.


Parfois c’est très tot que l’on s’en rend compte, enfant, la verbalisation est alors souvent plus évidente, moins contrainte par les injonctions que l’on reçoit tout au long de notre croissance. Parfois c’est plus tard, adulte, plus ou moins âgé, et le chemin de l’acceptation est souvent plus long, plus difficile tant on sait que l’on va transformer notre vie et celle de notre entourage.


Clemens a eu ce déclic après sa grossesse. Devenir parent chamboule, transforme, amène à remettre en question beaucoup de nos certitudes et fait bouger toutes les lignes de nos personnalités. S’il a rapidement compris qu’il ne se retrouver pas dans cette case dans laquelle on l’avait mis, il a aussi pris la mesure de l’impact qu’aurait cette annonce dans son quotidien, pour sa femme et pour son fils particulièrement, au sein de son équipe de travail, auprès de sa famille et de ses amis.


Avec Maud, ils se livrent a mon micro sur tous les sentiments par lesquels ils sont passés et leur discours est touchant tant il est sincère.


Aujourd’hui, nous allons donc aborder la transparentalité, la transidentité, la transition de genre et le choix que Clemens a fait, et la réalité de ce que ceux là implique.


Merci Clemens et Maud de votre confiance pour aborder ce sujet qui est parfois sensible, merci d’avoir accepté de vous raconter dans cette série d’épisode, merci d’y avoir mis cette légèreté qui va permettre une écoute sûrement plus large. 


Je vous souhaite une bonne écoute.


Jusqu’en 2016, la transparentalité était limitée par la loi française qui exigeait la stérilisation des personnes trans pour acceder à une transition administrative. Dénoncée par le défenseur des droits européens depuis 2009, cette condition a été supprimé le 18 novembre 2016. (Source: Chysalide asso) Depuis, et depuis le vote de la nouvelle loi bioéthique, les accès à l’adoption et à la PMA ont été ouverts mais pas encore l’accès à la GPA, ce qui ne veut pas dire que des discriminations ne sont pas appliquées dans le choix des dossiers hélas. Évidement, devant la récence de ces mesures, aucune statistique n’est disponible sur le nombre d’enfants grandissant dans des familles transparentales. 

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