Sweete Devils, c’est une histoire très simple, avec des gens presque normaux dedans. On laisse se rencontrer deux luthistes en sweats à capuches, toujours enthousiastes dans le style farfadets (l’été 2012). Justin est un insolent touche-à-tout, multi-instrumentiste et luthier. Maël, un dangereux extrémiste de l'éclectisme stylistique. Dans les interstices des projets un peu sérieux du Conservatoire, on va rapidement voir apparaître ici un ground, là une gaillarde, un autre jour une tablature se sera glissée clandestinement dans un étui. Il était presque inévitable pour Maël et Justin de se rendre compte de leur monumental crush commun pour la musique anglaise. Et plutôt que de se disputer la belle, autant la partager. En 2016, c’est la naissance officielle de Sweete Devils et les premiers concerts du duo.
Et tout comme ils auraient pu gratter du Nirvana dans un garage, on retrouve nos deux luthistes à batifoler sur des hits du XVIe siècle et des danses irlandaises.

2 mots d’explication …
IL Y A PODCAST ET PODCAST
Pour bien comprendre, quand vous téléchargez un programme de votre radio préférée pour le réécouter (ou pas) c’est du replaying (ou radio de rattrapage). Moi je fais ce que l’on appelle des “Native Podcast” (Podcasts Natifs), c’est à dire une production sonore, créée et élaborée pour être diffusée sur le net sans passer par une radio (même si elles peuvent ensuite entre radios diffusées sans problèmes). Ce qui me motive dans la production de ceux-ci c’est que c’est le partage. Je rencontre des gens qui font des choses que je suis incapable de faire : écrire un livre, peindre, chanter … et ces rencontres je veux les partager. A quoi bon interviewer des stars. Je ne peux rien leur apporter. Mais les inconnus, en quelque sorte je les rends connus.
SEUL MAITRE A BORD
En face de l’invité, on est seul maitre à bord. Il faut tout sentir et ressentir pour avoir un son de qualité. Pour produire mes podcasts, je vais sur le terrain. Et là ,je dois avoir tous mes sens en éveil : M’assurer qu’ il reste assez d’énergie dans les piles, que les questions sont prêtes, que le niveau d’enregistrement est optimum, que le compteur tourne, que l’angle du micro est parfait , qu’il n’y a pas de bruits parasites , que l’invité(e) est installé confortablement … Tout faire, tout voir, tout entendre . C’est hyper stressant, mais pour moi c’est que du bonheur. Que devrais-je demander de plus ?
L’INTIMITE DE LA DECOUVERTE
Si je devais trouver un qualificatif pour mes podcasts, je dirais “Découverte intimiste”. Découverte, parce que chacun ou chacune de mes invités vous fait découvrir sa passion, son talent, sa création. Intimiste parce que je ne produis pas mes interviews dans le cadre feutré d’un studio, mais je pars sur le terrain et l’auditeur est, en quelque sorte présent a mes côtés. C’est à lui que je pense lorsque je tends mon micro à l’interviewé(e).En se dévoilant, celui ou celle à qui je tends le micro racontent une histoire et bien qu’ils ne se connaissent pas une relation “auditive” se lie entre celui (celle) qui écoute et l’interviewé(e).
Belle balade en compagnie de vos podcasts que vous pouvez télécharger, partager, utiliser gratuitement (Licence Creative Common)
Eric
Site : http://ericcooperpress.eu