Le 3 janvier 1957, deux jeunes alpinistes de 23 et 24 ans sont décédés après s'être retrouvés coincés dans l'ascension du Mont-Blanc, haut de 4806 mètres. Partis à la fin du mois de décembre 1956, les deux grimpeurs, peu expérimentés, ont passé plusieurs jours immobilisés sur la montagne.

Lorsque les conditions météorologiques se sont dégradées, les deux jeunes hommes ont décidé de redescendre à Chamonix par le chemin le plus court. Mais ils se sont retrouvés piégés en plein cœur du massif. Accrochés le long d'une paroi verticale de 300 mètres de haut, ils étaient dans une situation extrêmement périlleuse.

Un hélicoptère a finalement réussi à les repérer et à leur larguer des vivres, mais l'appareil n'a pas pu se poser. Les deux alpinistes, dans un état de faiblesse extrême avec les jambes et les avant-bras gelés, ont alors tenté de survivre pendant près de dix jours dans des conditions de froid glacial, à -30 degrés.

Le 31 décembre 1956, un hélicoptère de l'armée venu les aider s'est écrasé sur le Grand Plateau du Mont-Blanc, sans faire de victimes. Les sauveteurs ont alors installé les deux jeunes dans la carcasse de l'appareil, avant de les abandonner pour gagner le prochain refuge. Ils avaient promis de revenir les chercher le lendemain, mais cette promesse n'a jamais été tenue.

Ce drame sur le Mont-Blanc a profondément marqué les esprits et a contribué à la création de véritables structures de secours en montagne. Aujourd'hui, près de 1000 sauvetages sont réalisés chaque année dans le massif du Mont-Blanc. Un épisode poignant qui montre la dangerosité de l'alpinisme et l'importance du travail des secours en montagne.

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