Soukaïna Marie-Laure Edom a rappelé la pertinence du programme de formation de l’AfriKera Arts Trust dans le contexte zimbabwéen, notamment grâce à son approche globale et inclusive.

Ce cursus intensif de trois ans a ciblé des jeunes issus des quartiers périphériques, souvent sans diplôme, et leur a offert une formation professionnalisante mêlant danse, chant et théâtre. Pour répondre à leurs besoins concrets, AfriKera a intégré des modules pratiques : anglais, rédaction de CV, comptabilité, marketing, branding, anatomie, qui ont constitué des outils essentiels pour leur sécurité physique, leur autonomie et la gestion de leur carrière.

Elle a mis en avant la dimension humaine et sociale du programme, conçu pour former des artistes polyvalents et conscients de leur environnement.

À propos de la mobilité internationale, Soukaïna a expliqué que ces échanges avaient permis aux étudiant·es de s’ouvrir au monde et de dépasser les limites de leur contexte local. Elle a évoqué le partenariat avec le Conservatoire royal de Bruxelles, initié avant la pandémie et concrétisé grâce au soutien de l’ARES.

Selon elle, ces mobilités ont contribué à façonner des esprits ouverts et à renforcer la reconnaissance internationale du talent zimbabwéen.