Isabelle Beirens a voulu, à travers son atelier « La première révolution passe par le mouvement », co-animé avec sa collègue du Zimbabwe, offrir un espace libre et sans barrières où chaque participant·e a pu s’installer et participer à sa manière.

Ce cadre a aboli toute hiérarchie, faisant du mouvement un langage universel qui a mis tout le monde sur un pied d’égalité et a favorisé la curiosité, le dialogue et l’apprentissage collectif. Pour elle, la danse est l’exemple parfait de la capacité des pratiques artistiques à créer des passerelles entre les cultures.

À partir de gestes simples et accessibles issus du quotidien, elle a poussé les participant·e·s à réfléchir à leur relation à eux-mêmes et aux autres, provoquant des prises de conscience profondes.

Dans son enseignement, au Conservatoire royal de Bruxelles comme à l’étranger, elle veille à dépasser la performance technique : ses cours sont devenus de véritables laboratoires où le corps est utilisé pour interroger les rapports humains, le vivre-ensemble et la place de l’autre. Les étudiant·e·s y ont appris à transformer leur manière d’être au monde.