L'émission politique de la semaine se basait sur le cadre de "la dernière ligne droite" pour l'élection présidentielle. La semaine de tous les dangers, où l'extrême-droite avec ses deux candidats François Fillon comme Marine Le Pen risque de se retrouver au deuxième tour. Dans ce cadre, trois visions libérales de la société se mettent en dynamique pour dynamiter le marché du travail, imposer des cures d'austérité, et surtout s'en prendre aux intérêts des travailleurs. De même, la science politique pose un véritable enjeu sur les candidats à savoir que pour de nombreux d'entre eux, ils ne font pas la différence entre le marxisme, le keynésianisme ou l'économie néo-classique, tout comme la différence entre le progrès et le conservatisme.

Le spectre communiste dans le cadre de la campagne de Jean-Luc Mélenchon rappelle inlassablement le début du Manifeste du Parti Communiste de Karl Marx : "Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme". L'ironie est que Mélenchon n'est ni marxiste, ni communiste et encore moins d'extrême-gauche. Il s'agit de montrer de la fumée, alors qu'il n'y a pas de feu. Un véritable mirage, mais aussi un vent de panique, pour peu ou pas grand chose. Mélenchon reste un capitalisme sur le fond.

Le fascisme se transforme également ayant de nouveaux visages, la théorie de Mussolini a largement été transformée, mais la question du jumelage d'un état fort et d'une politique patronale, ainsi qu'une oppression constante contre les travailleurs, et toutes voix dissonantes s'imposent dans cette campagne. Le néo-libéralisme a démontré dans l'Histoire qu'il était parfaitement compatible avec le concept du fascisme.

Ce spectacle nous offre une vision pauvre où les quatre candidats convergent les uns vers les autres en cette fin de semaine. Le capitalisme qu'il soit keynésien, néo-classique, libre-échangiste ou protectionniste, reste le capitalisme avec les conséquences que l'on connaît sur les travailleurs.