"Moi ce que j'aime chez Daniela/
c'est que l'on peut s'y mettre a 3/elle est toujours d'accord/pour battre des records" Elmer Food Beat

"Femme dévoreuse de minets/Femme directeur de cabinet/A la fois sensuelle et pudique/Et femme chirurgien-esthétique” Michel Sardou…auquel on doit aussi «J’ai envie de violer des femmes/De les forcer à m’admirer/Envie de boire toutes leurs larmes/Et de disparaître en fumée».

Ces paroles vous disent sans doute quelque chose car elles sont issues de chansons populaires françaises. On les connaît parfois par cœur et la mélodie qui y est associée nous invite à la danse, à se prendre dans les bras et à chanter à tue-tête…

Mais, si on tend un peu l'oreille…n’y a t’il rien qui devrait nous interpeller? Voire nous révolter?

Etre bercé.e.s par ces chansons nous a habitué aux messages qu’elles véhiculent, comme qqc relevant de la normalité. Et c'est bien là toute la perversité du sexisme ordinaire, du système patriarcal qui régit l'industrie musicale et du spectacle.
Les comportements sexistes sont donc une forme de discrimination basée sur l’inégalité structurelle de la femme sous le capitalisme. Les différentes formes de sexisme tels que les slogans péjoratifs, les préjugés, les rôles de genre inversés, etc., existent à cause des conditions sociales qui traitent les femmes différemment des hommes. Comprendre ses racines matérielles est aussi la base d’un programme de transition efficace pour combattre le sexisme.
Alors aujourd'hui, on aimerait éveiller vos oreilles à mieux écouter les paroles et à y repérer ce qui n'est pas, ce qui n'est plus du tout acceptable