Le mardi 29 octobre 1929. Il y a eu des hauts, il y a maintenant un autre bas. À l’ouverture des marchés boursiers sur la planète argent, la bulle spéculative, alimentée depuis 1927 par le principe des achats d’actions à crédit, est sur le point d’exploser dramatiquement après un premier signe de faiblesse annoncée le jeudi précédent.

À New York, tout comme à Montréal, la panique est à son comble. Le mardi est noir, les indices dégringolent stimulés par un jeu d’enrichissement délétère fondé sur l’endettement et la Grande Dépression, avec ses entreprises en faillite et ses files devant les soupes populaires, prépare inlassablement son entrée en scène.

L’économiste Canadien Kenneth Galbraith parle du «jour le plus dévastateur de la bourse de New York». L’histoire s’écrit, pour mieux être oubliée.

81 ans plus tard, Yves Michaud, «Robin des banques» et porte-étendard de la cause des petits actionnaires, veut toutefois qu’on s’en souvienne…