Qu’est-ce que la dysphorie de genre ? Merci d'avoir posé la question !

Vous en avez peut-être entendu parler. Fin novembre est sorti sur Arte.tv le nouveau film-documentaire de Sébastien Lifshitz. Pour beaucoup, c’est LE documentaire de l’année 2020. « Petite fille », c’est l’histoire de Sasha, sept ans, qui vit dans les Hauts-de-France. Sasha, c’est une petite fille, née dans un corps assigné masculin. Le réalisateur a filmé pendant un an son combat et celui de sa famille, pour qu’elle soit acceptée en tant que fille dans son école. Et dans ce documentaire, un mot est posé : la dysphorie de genre. C’est le terme médical qui correspond à ce que Sasha ressent.

Pourquoi ce terme est-il encore si peu connu ?

Les médias ne l’emploient pas, ou très rarement. Il suffit de l’écrire dans la barre de recherches sur Internet pour voir que ça reste pour l’instant réservé au milieu médical ou celui des chercheurs. Justement, dans le documentaire « Petite fille », c’est la pédopsychiatre qui le prononce en premier. Ce qui caractérise la dysphorie de genre, c’est « la présence d’une souffrance clinique significative associée à la non-conformité de genre ». Donc avoir des attributs physiques d’homme, mais en se sentant femme, ou l’inverse.

Mais cette « dysphorie de genre », ça change quoi par rapport au terme de « transidentité », qu’on utilise davantage ? De quoi peut souffrir exactement une personne qui a une dysphorie de genre ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez".

Un podcast écrit et réalisé par Pauline Weiss.

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