Freegan est la contraction des mots ‘free’= libre et ‘vegan’. Les vegans refusent la maltraitance des animaux et évitent la consommation de produits d’origine animale ou produits testé sur les animaux. Les freegans font le choix d’un mode de vie alternatif limitant leur participation dans l’économie conventionnelle. Refusant d’acheter et préférant récupérer !


Derrière ce concept, une idée phare selon laquelle les besoins primaires (manger, dormir, boire, se loger) devraient être accessibles gratuitement à tous. En adoptant une éthique plus responsable et durable, le freeganisme a des valeurs anti-consuméristes mais aussi écologiques.

Adopté par conviction pour certains ou par nécessité pour d'autres, le freeganisme tend à dénoncer la surconsommation en récupérant le surplus alimentaire des particuliers et des enseignes dans les poubelles, bennes et autres déchetteries.


Le freeganisme s’est particulièrement fait remarquer par le « dump diving » qui consiste à fouiller bennes, containers et lieux de stockage des déchets pour récupérer des denrées encore consommables. Selon eux, le risque sanitaire est moindre et permettrait au contraire de stimuler les défenses immunitaires. Pour certaines denrées, selon le lieu de stockage, le risque reste acceptable.


Si le terrain est public, il est tout à fait légal de faire les poubelles. Sur la voie publique, un déchet est considéré « res nullius » : il n’appartient à personne (et donc est susceptible d’appartenir à tout le monde). Cependant, certaines enseignes ne voient pas toujours le freeganisme d’un bon œil par peur du « qu’en-dira-t-on » ou en raison d’ordres de leurs responsables. De plus, certains supermarchés détruisent leurs déchets sur place ou encore aspergent leurs ordures de javel pour lutter contre la récupération d’aliments. La récolte n’est donc pas toujours facilitée.


Tout d’abord, question logistique, il faudrait alors stocker ces marchandises et les transporter (ou que les associations les transportent), cela demande un coût que l’entreprise ou une association ne peut pas forcément prendre en charge.

De même, que se passerait-il si la consommation d’un aliment entraînait une intoxication ? L’enseigne commerciale risquerait d’être considérée comme responsable et ne peut se permettre de prendre ce risque. Enfin, en donnant aux sans-abris, les enseignes pourraient craindre une « mauvaise fréquentation » des abords de leur établissement qui pourrait gêner les clients.


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