Le revenge porn ou la vengeance porno 2.0 est le fait de diffuser du contenu explicite, comme des échanges SMS, des bandes son ou des vidéos à caractère sexuel, sans le consentement de la personne concernée. Depuis 2016, le revenge porn est considéré comme un délit en France et tout auteur s’expose à deux ans d’emprisonnement et 60.000 euros d’amende.

Le phénomène du "revenge porn" est récent. Il est né avec internet, les smartphones et les réseaux sociaux, terrain de jeu favori des ex peu scrupuleux ou des cyber-harceleurs. Il touche aussi bien les adultes que les mineurs peu avertis des conséquences ! 

Si la personne a bien envoyé des images ou des vidéos dans le cadre d’un jeu coquin entre les deux personnes, pratique de plus en plus répandu, elle n’a cependant jamais exprimé son consentement pour les partager ! Aroua Biri, docteure en cybersécurité de l'Institut Mines-Télécom, luttant activement contre le cyberharcèlement explique qu’il s'agit là d'une question de pouvoir et de domination, bien plus que d'amour. « Souvent, les filles vont d'abord refuser le sexting – le fait d'envoyer des messages ou des photos explicites. Mais on vit tellement dans une culture où l'on s'imagine que le non d'une femme signifie oui que les garçons vont insister jusqu'à arriver à leurs fins. »

Pas de constenment donc non !

Le docteure Aroua Biri préconise toutefois pour les amants qui souhaiteraient poursuivre ce genre d’échanges de faire « en sorte de ne pas pouvoir être identifiée ». Ne pas montrer son visage, cacher ses tatouages ou autres signes distinctifs, porter un masque, ne pas prendre la photo dans un lieu trop facilement reconnaissable, ne pas écrire ses messages à la première personne…Car quand vous fournissez ce type d'images ou de textes, vous donnez au destinataire un pouvoir sur vous. »



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