L’écoféminisme est un courant de pensée qui allie la lutte pour le droit des femmes et la préservation de l’environnement. Les femmes feraient en effet partie des premières victimes du réchauffement climatique, notamment dans les pays en voie de développement. 


Le terme "écoféminisme" aurait été inventé en 1974 par une française, Françoise d’Eaubonne. Cependant il a surtout été théorisé et popularisé dans le reste du monde dans les années 1980. Des groupes de femmes se battent pour l’environnement avec "Women and Life on Earth" aux Etats-Unis, mais aussi en Inde où des villageoises luttent contre la déforestation au sein du mouvement "Chipko", où encore au Kenya avec le mouvement de la "Ceinture verte".


L’écoféminisme est une grille d’analyse, qui fait le constat suivant : la destruction de la nature et l’oppression des femmes ont la même origine : le capitalisme et le patriarcat. Ce sont les femmes, parce qu’elles ont un lien spécifique à la nature, qui pourraient ainsi renverser la balance.


Certains mouvements ont rejeté cette conception de la féminité, notamment en France, ce qui explique que l’écoféminisme ait mis du temps à y trouver sa place. Mais c’est en train de changer. Les écoféministes retournent le stigmate : si les femmes ont longtemps été associées par les hommes à la nature, faisant d’elles des êtres faibles, elles se réapproprient aujourd’hui ce rapport à la nature pour s’émanciper et faire changer les choses.


Les femmes seraient les premières touchées par le dérèglement climatique, surtout dans les régions pauvres.


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