C'est reparti pour une nouvelle saison de ComicsDiscovery! Chaque semaine dans le podcast, on vous fait découvrir une bande dessinée plus ou moins d'actualité selon l'envie. Cette semaine, c'est Night Eaters de Marjorie Liu et Sana Takeda un récit horrifique et familiale (oui, c'est possible) qui sort chez Delcourt.

Les nouvelles du village


Par contre, peut-être une triste nouvelle pour certains, nous arrêtons l'actu pop. D'avoir fait l'émission juste en review cet été m'a fait du bien, je trouve qu'on est revenu aux fondamentaux de ce que je voulais faire avec l'émission.  Je préfère garde ce format pour le moment. Peut-être que les news pop culture reviendrons sur un autre format, surement avec un autre rythme. J'attends que l'inspiration et l'envie reviennent.

Night Eaters


Les noms de Marjorie Liu et Sana Takeda ne doivent pas vous être inconnus si vous êtes fan de comics. Elles ont imposé petit à petit leurs noms et leurs styles dans l'univers Marvel et de l'indé. On les connait surtout pour la série Monstress qu'elles ont co-crée. Un comics que nous avions abordé lors de la saison 3. (Vous pouvez retrouver l'émission ici : https://jamesetfaye.fr/comicsdiscovery-s03e12-monstress/ )

Survivre


La vie de Milly et Billy n'est pas de tout repos. En plein covid, ils tentent de faire survivre leur petit restaurant, aidé par leur parent. La relation n'est pas facile, notamment entre les enfants et Ipo, la mère stricte. Pourquoi Ipo est elle aussi sévère avec sa progéniture ? le lien familial peut-il se réparer ? Quel secret se cache ?

On peut échapper aux monstres, mais pas à la famille


Marjorie Liu et Sana Takeda utilise avec intelligence le fantastique et l'horreur pour parler des relations parents / enfants et plus particulièrement des relations mère/fille. Les pressions subies par la société font peser un poids, que l'on soit une fille ou une mère. Vouloir être parfaite, être validé par les autres et sa famille sont des considérations que nous avons tous.tes ressentis un jour. Utiliser des références littéraires et pouvoir donner une incarnation au stress et aux peurs permettent aux lecteurs de ressentir la force de ceux-ci.

Night Eaters propose un récit rythmé et touchant, mise en valeur par le trait de Takeda et son travail de colorisation, rappelant par fois des estampes, permet de faire pénétrer les lecteurs dans le cauchemar vécu par les personnages.