Une étude avait mis en évidence que les Japonais souffraient d’un

manque affectif criant. Un tiers d’entre eux ne feraient ainsi plus

l’amour. Un constat interpellant. L’autrice Kinoko Higurashi

s’empare de ce sujet dans « Just not married » aux éditions Kana.

Nous suivons les déboires d’un couple qui a du mal à se

comprendre. Ritsuko se plaint que son compagnon Shûichi ne soit

pas assez entreprenant. De plus, i repousse ses avances. Au final,

s’ils font l’amour une fois par mois, c’est déjà bien. Ritsuko va alors

tenter de nouvelles méthodes de séduction. Mais se jeter sur son

homme n’est pas la meilleure façon. Le résultat est plutôt

catastrophique car il se crispe encore plus. En fait, Shûichi est

toujours attiré physiquement par sa compagne. Il la trouve par

exemple irrésistible quand elle met des long bas, mais elle n’aime

pas ça, et aussi quand elle fait la cuisine. Sauf qu’évidemment, ce

n’est pas non plus le meilleur moment pour une partie de jambes

en l’air. Une éclaircie inattendue va se présenter lorsque Ritsuko

doit travailler plus tard. Shûichi propose alors de s’occuper du

repas. Le premier soir, c’est un déception, son plat est trop salé,

déséquilibré, peu ragoutant. La deuxième tentative est par contre

nettement convaincante. Les amoureux se retrouvent alors dans un

moment de partage et d’échange. « Just not married », deuxième

tome réjouissant, par Kinoko Higurashi, aux éditions Kana.


BD commentée par Marc Descornet