En 2020, la crise sanitaire a aussi été le révélateur des violences conjugales. Durant le premier confinement les signalements ont augmenté de 40% en France et les appels au 3919, le numéro d’aide aux femmes victimes de violences ont triplé par rapport à 2019 sur la même période. Depuis 2019, les prénoms des femmes victimes de féminicides s’affichent en lettres capitales sur les murs des grandes villes grâce aux collectifs des colleuses, rendant visible dans l’espace public la violence envers les femmes. Comment protéger les femmes ? Comment agir en tant que voisin, parent, ami.e d’une femme victime de violences conjugales ? Quels dispositifs existent aujourd’hui pour éviter ces drames ?
Au lendemain de la journée du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, Mouvement UP propose des outils, des solutions pour que la violence faite aux femmes deviennent l’affaire de tous et de toutes.
Nos invitées
Chantal MIR est directrice générale Habitat et Action sociale du Groupe SOS Solidarité. Après avoir fait le constat que les femmes en situation d’exclusions sont davantage exposées aux violences sexuelles, à la précarité, à l’éloignement de l’emploi … et peinent à accéder à des dispositifs dédiés, le Groupe SOS Solidarité s’engage sur le terrain aux côtés des femmes exclues.
Depuis plus d’un an, Angèle MARREY, rédactrice en chef de Period Studio le média en ligne positif, féministe et inclusif, souhaite sensibiliser l’opinion public et particulièrement les jeunes générations sur la place de la femme. Ce média œuvre quotidiennement pour lever certains tabous comme la précarité financière et menstruelle.
Maître Isabelle STEYER est avocate au Barreau de Paris depuis 20 années. Elle milite en faveur du droit des femmes et des enfants et participe à élaborer toutes les lois améliorant la protection des femmes victimes de viols et de violences conjugales.