Plus sur : http://nouvelleecole.org/e14/Yérim Sar est journaliste rap/cinéma pour des vrais médias. Le groupe Vice, Première, l'ABCDRduson. On a la même passion mais pas le même maillot.Je lis ses articles depuis les heures les plus sombres de mon histoire et je me marre toujours. C'est le seul journaliste rap dont je lis le travail avec assiduité. Saut que maintenant, j'ai un podcast. Enfin une bonne excuse pour le rencontrer et lui poser toutes les questions que j'ai en tête. Je veux savoir comment faire de meilleures interviews. Je me trouve médiocre.J’ai retrouvé Yérim dans son nouvel appartement au Nord Ouest de Paris. Jogging juste un peu trop long qui passe sous les chaussons, appartement vide et PC qui trône dans le salon. Avec bien sûr le combo classique cendrier + bouteille de grenadine. Dans une vie parallèle, on était colocs. Alors, comment faire de meilleures interviews ? "La recette magique, c’est de ne faire que du cas par cas ». Il est en train de me dire qu'il faut bosser. Moi qui cherchais un hack.Je commence l'interview pour le début, sa passion pour l'écriture. Note pour la suite : commencer par la fin. J'aurais pu lui parler des élections auxquelles il ne participe pas, ou de son article hilarant sur les victoires de la musique.On parle de ses études et de ses premiers écrits--des dialogues fictifs de fans de raps pour les fans de raps. On évoque la télé et l’indifférence de ce média à l'égard du rap. Il envoie quelques missiles sol-air, je me marre.J'aperçois les deux facettes. Le journaliste professionnel et le fouteur de merde. Docteur Yerim, mister Spleenter. L'équilibre. Et si c'était ça la clé ?Pour avoir toutes les références et ce dont on parle dans l'interview, rendez-vous sur http://nouvelleecole.org/e14
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