Maya Boquet apprend que, dans la nuit du 14 avril 1834, eut lieu une répression sanglante dans un immeuble de la rue Transnonain à Paris. C’est juste à côté de chez elle. Depuis les grands travaux d'Haussmann, cette partie a été absorbée par la rue Beaubourg. Le n°12 n'existe plus, mais de l'autre côté, en traversant, on trouve une trace de l'époque, le nom de la rue Transnonain gravé à l'angle d'un mur. Poursuivant ses recherches, elle prend connaissance des enjeux politiques de l'évènement : des lois restrictives qui visent les républicains, une révolte qui commence à Lyon - des barricades, une répression sanglante – et qui finit à Paris avec le massacre de la rue Transnonain.
À l'aube du 14 avril, alors que tout semble apaisé dans l'accalmie nocturne, un officier reçoit une balle provenant d'un des immeubles situés derrière les barricades de la rue Transnonain. « - Qui a tiré ? On ne sait pas. - Ça vient de là ! De cet immeuble au n°12. » Ordre est alors donné aux soldats de « balayer la vermine ». … « Dans une seule maison de la rue Transnonain, douze cadavres gisent affreusement mutilés ; quatre personnes ont été dangereusement blessées : femmes, enfants, vieillards, n'ont pas trouvé grâce. »
Une enquête, une réalisation de Maya Boquet, soutenue par Gulliver, mixage : Antoine Duwaerts
Illustration : Massacre de la rue Transnonain, lithographie d’Honoré Daumier (Domaine public)

  

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