L’économie collaborative, ce n’est pas un gadget. Ça existe, ça fonctionne. Songez à ces coursiers qui roulent pour Ubereats ou pour Takeaway?), songez à la plate-forme Listminute qui permet de recruter des gens qui peuvent effectuer des petits travaux dans votre maison, songez à AskNestor, à Cogito, à Massageme, à la plateforme CtoC, pour ne citer que ceux-là. C’est très bien, mais une question se pose : ces acteurs de l’économie collaborative, sont-ils salariés, sont-ils indépendants ou bien ressortent-ils d’un troisième statut ? Bonne question ! Le développement de ces emplois atypiques, atypiques parce qu’ils utilisent internet, ça n’était pas prévu, du moins pas prévu sous l’angle juridique ou social. Je vous rappelle que depuis juillet dernier, la loi prévoit une exonération de toute obligation sociale et fiscale à concurrence de 500 euros par mois pour certaines activités qu’on appelle modestement « services accessoires », du genre garde d’enfants, aide-ménagère, cours de musique ou de sport, etc. Attention de ne pas confondre : l’économie collaborative et les services accessoires, ce sont deux choses différentes.