Mardi 20/02 : Flexi-jobs Parfois, il faut ramener l’église au milieu du village – si je puis dire. Exemple : les flexi-jobs coûtent nettement moins cher aux employeurs. Oui, ils coûtent moins cher, mais pas nettement moins cher. Pourquoi ? Parce qu’au salaire de base il faut ajouter toute une série de suppléments et de primes, un pécule de vacances et parfois un salaire garanti en cas de maladie. C’est la conclusion à laquelle est arrivée la caisse d’assurances sociales Partena, chiffres à l’appui. L’employeur que vous êtes a intérêt à écouter attentivement ! On commence par le flexi-salaire de base, 9 euros 18 cents, quelle que soit la fonction. Il faut y ajouter la prime de fin d’année, les interventions sur le déplacement domicile lieu de travail et les éventuelles primes en cas de travail le dimanche ou la nuit. Puis le flexi-pécule de vacances, 7,67 %. Puis les suppléments convenus dans les commissions paritaires, supplément de salaire, dans l’horeca par exemple, supplément de prime de fin d’année, c’est le cas dans le commerce de détail. Faites bien vos calculs : tout ça peut coûter entre 15 et 20 % en plus du flexi-salaire de base.