Grâce à l’essor des nouvelles technologies dans le secteur de la santé, les possibilités d’amélioration des soins et des traitements sont nombreuses. La numérisation progressive du secteur des soins de santé provoque une accumulation de quantités de données médicales de plus en plus grandes. En analysant cette masse de données relatives aux patients, il est possible de faire progresser la science à pas de géants. Par exemple, l’analyse de données permettrait de vérifier si un traitement est correctement suivi par les patients auxquels il a été prescrit. Si ce n’est pas le cas, le monde médical pourrait alors s’interroger sur les préoccupations des patients au sujet de ce traitement, pour qu’à l’avenir, les soins prescrits soient plus efficaces. Mais l’utilisation de toutes ces données médicales se heurte à l’important principe du respect de la vie privée. Pour que des données puissent être analysées de manière anonyme par des acteurs privés, il faut un tiers de confiance capable de garantir cet anonymat des patients. La question du consentement au partage de données est également cruciale. Nous sommes donc à un tournant important pour la qualité des soins de santé car il faut garantir le respect de la vie privée sans pour autant freiner les avancées médicales que le traitement des masses de données permettrait. Concilier ces deux exigences représente un enjeu crucial pour l’amélioration de la qualité de vie.