Les flexi-jobs progressent Depuis le début de cette année, les entreprises du secteur commercial peuvent employer des travailleurs par le biais des flexi-jobs. Très décriés par les syndicats, les flexi-jobs permettent à l'employeur de bénéficier d'une réduction de cotisations patronales, tandis que le travailleur n'est soumis à aucune cotisation sociale ni aucun impôt. La chaîne d'intérim Accent a récemment calculé qu'un travailleur qui gagne 13 euros brut de l'heure reçoit 6 euros en net en cas de contrat de travail classique mais 9 euros nets en cas de flexi-job. Lors de leur lancement fin 2015, les flexi-jobs étaient limités à l'hôtellerie et à la restauration. À présent, l'horeca n'est plus le seul secteur éligible : les entreprises du commerce, par exemple les bouchers, les boulangers ou encore la grande distribution, peuvent aussi y recourir. À ce stade, les flexi-jobs sont surtout populaires en Flandre. Le potentiel est donc élevé pour Bruxelles et la Wallonie. Des renseignement sur les flexi-jobs sont disponibles auprès des services publics fédéraux de l'Emploi et des Finances. Mais pour une mise en œuvre concrète, le mieux est encore de vous adresser à votre secrétariat social.