Les entreprises débutantes, encore qualifiées de starters, sont celles qui présentent le plus de risque pendant les cinq premières années de leur existence. C’est pourquoi elles peinent souvent à convaincre les investisseurs et les prêteurs de les financer. Ces jeunes entreprises accueillent donc à bras ouverts les apports provenant de particuliers désireux de diversifier leur portefeuille d’investissement. Les pouvoirs publics encouragent les citoyens à investir dans les jeunes entreprises. Au niveau fédéral, le tax shelter pour start-up permet d’obtenir une réduction d’impôt allant jusqu’à quarante-cinq pour-cent d’un apport dans une entreprise débutante. Le montant investi par un contribuable ne peut pas dépasser cent mille euros par an. La crise sanitaire a conduit le gouvernement fédéral à étendre cette mesure au financement des petites et moyennes entreprises affectées par les mesures de confinement. Il existe aussi des incitants régionaux. En Flandre, le prêt win-win permet à un particulier d’apporter jusqu’à septante-cinq mille euros à l’entreprise. Il bénéficiera d’un crédit d’impôt et d’une garantie partielle sur le prêt. À Bruxelles, le prêt Proxy est basé sur le même principe. Et en Wallonie, le prêt coup de pouce adopte une philosophie comparable mais avec des avantages revus à la hausse pour stimuler encore l’investissement pour faire face à la crise sanitaire.