Il arrive que certaines personnes perdent leur autonomie. Un handicap, une maladie ou la vieillesse peuvent limiter la capacité des gens à se débrouiller seuls. Parmi les solutions à cette perte d’autonomie, le concept de maison kangourou suscite souvent l’intérêt. L’habitation kangourou tire son nom de cet animal bien connu qui possède une poche dans laquelle le petit est transporté en toute sécurité. À l’instar du kangourou, ces maisons comportent un lieu de vie principal et un logement secondaire, ce qui permet de faire cohabiter deux ménages : ces logements permettent notamment de réunir deux générations, comme un jeune couple et un membre âgé de leur famille. La personne âgée peut ainsi se faire aider pour certaines tâches, tandis que la jeune génération bénéficie des conseils et de l’expérience de leur aîné. Ce concept de maison kangourou peut aussi contribuer à l’intégration de familles immigrées : au contact de personnes âgées qui connaissent bien la région, leur parcours de citoyens sera facilité et, en contrepartie, leur présence permettra aux seniors de renouer des liens sociaux. Attention, l’habitation kangourou doit respecter toute une série de conditions réglementaires et légales. Et il faut aussi s’assurer que la cohabitation des deux ménages sera paisible. Mais quand cette forme de vie en commun originale fonctionne bien, c’est tout bénéfice pour l’ensemble des habitants des maisons kangourou.