Depuis quelques jours, Bruxelles est devenue une zone trente, à quelques exceptions près. Les automobilistes devront donc lever le pied dans la plupart des rues de la capitale. L’objectif est de réduire le nombre d’accidents de la route et d’améliorer la qualité de l’air. Par ailleurs, Bruxelles se prépare aussi à appliquer une taxation des automobilistes selon le nombre de kilomètres parcourus et le modèle de véhicule utilisé. Cette taxe controversée est censée encourager les déplacements à l’aide d’autres moyens de transport que la voiture, pour diminuer les embouteillages. Les fédérations patronales craignent toutefois des effets pervers de cette nouvelle fiscalité, comme un exode des entreprises hors de la capitale. Mais au-delà de cette polémique sur le bien-fondé ou non de ces mesures, ces changements de réglementation démontrent la nécessité de réfléchir sérieusement aux meilleures manières de se déplacer, en ville et ailleurs. L’offre de moyens de transport alternatifs se développe rapidement, qu’il s’agisse de voitures partagées, de vélos, trottinettes et scooters partagés, ou encore de covoiturage ou de transports en commun : la mobilité multimodale prend de l’ampleur, notamment grâce à des applications qui permettent d’optimiser les déplacements. Les problèmes de mobilité représentent donc aussi une opportunité pour rendre nos déplacements plus durables et améliorer la qualité de vie de toute la population.