Pour rendre notre économie plus circulaire, et ainsi réduire la production de déchets, la réparation est une étape importante qui permet d’allonger la vie des produits. A priori, les consommateurs sont plutôt d’accord avec ce principe parce que la réparation évite l’achat d’un nouveau produit et coûte nettement moins cher. Une étude européenne montre que trois quarts des gens disent s’efforcer de faire réparer leurs appareils cassés avant d’en acheter de nouveaux. Mais entre les intentions et la pratique, il y a un pas. D’après une autre enquête, quand des consommateurs sont confrontés à la panne d’un appareil électroménager, plus de la moitié d’entre eux choisit d’acheter un nouveau appareil sans chercher à faire réparer le produit défectueux. Plusieurs obstacles expliquent ce faible taux de réparation des appareils cassés. La réparation est souvent jugée trop chère, surtout au regard du prix du produit concerné. La grande majorité des consommateurs renoncent d’ailleurs à faire réparer un appareil dont le prix d’achat ne dépasse pas 50 euros. Une solution pourrait consister à se rendre dans un « repair café », ces ateliers organisés par des bénévoles qui proposent aux consommateurs de les aider à réparer gratuitement leurs appareils endommagés. Vous pouvez trouver un repair café près de chez vous via le site internet repairtogether.be. Ce réseau de volontaires participe ainsi de manière très concrète à la transition vers une économie plus circulaire.