La crise du coronavirus pourrait bien changer la donne dans le monde économique de demain. Cette crise a mis en évidence les faiblesses d’une économie mondialisée où la recherche du profit prime sur des droits sociaux ou la préservation de l’environnement. L’Union européenne a choisi d’axer sa politique de relance de l’économie sur les activités qui permettront à l’Europe d’atteindre une neutralité carbone d’ici 2050. Dans une résolution publiée en juin, le Comité économique et social européen estime que dans le cadre de cette politique, l’Union européenne devra soutenir les initiatives de création d’entreprises de l’économie sociale dans le domaine de la réparation et de la réutilisation, ainsi que la formation des travailleurs dans ces domaines. Cet organe du Parlement européen ajoute qu’il faut tirer parti des nouveaux modèles d’entreprises plus durables qui naissent notamment dans le secteur de l’économie sociale. Le Comité économique et social européen espère que le plan d’action de l’Union européenne pour l’économie sociale, qui est prévu pour le printemps de l’année prochaine, permettra de mettre en œuvre ces objectifs qui vont dans le sens du plan de la Commission européenne pour une Europe plus durable. Tous les acteurs de l’économie sociale attendent impatiemment de voir comment l’Union européenne transformera ces bonnes intentions en actes concrets.