À cause des conséquences économiques de la crise sanitaire, des milliers de travailleurs se sont retrouvés au chômage ou en chômage temporaire l’an dernier. Mais d’après un sondage récent de WorldSkills Belgium, l'agence de promotion des métiers manuels, techniques et technologiques, les jeunes qui se forment en vue d’exercer des professions techniques ne sont pas trop inquiets pour leur avenir. Près d’un jeune sur deux engagé dans une formation technique a pu bénéficier de cours à distance durant le confinement. Et près de six jeunes sur dix ont eu l’opportunité de réaliser du télétravail, soit pour l’école, soit pour l’employeur chez lequel ils se forment en alternance. Grâce à cette continuité des formations, trois quarts des sondés considèrent que leur travail reste sûr. Parmi les métiers concernés, on trouve notamment les professions d’électricien, d’infirmier, de boulanger ou encore de coiffeur, des métiers essentiels que la crise ne fera pas disparaître. D’après cette enquête, à peine 3,5 % des personnes interrogées ont été confrontées à une perte d’emploi due à la crise sanitaire. Les jeunes qui se forment pour des métiers techniques sont relativement optimistes pour le marché de l’emploi, malgré la crise. Un tiers d’entre eux pensent avoir autant de chance de trouver un job qu’un an plus tôt. Ces constats pourraient donner des idées aux travailleurs que la crise contraint à réorienter leur carrière. Ces métiers ont de l’avenir : pourquoi ne pas envisager de les rejoindre ?