En matière d’innovation, l’Europe souffre, en quelque sorte, du même mal que la Belgique. Les frontières empêchent trop souvent un partage des connaissances propice au développement de solutions innovantes d’avenir. Pour remédier à ce problème, la Commission européenne compte mobiliser toutes les parties prenantes dans le cadre de son green deal. Les États membres mais aussi les fédérations d’entreprises, les régions et même les citoyens seront incités à soutenir la recherche et l’innovation dans les transports, la sidérurgie propre, la bioéconomie circulaire ou encore l’urbanisation. L’Europe encouragera aussi les collaborations entre les établissements d’enseignement supérieur, les instituts de recherche et les entreprises dans les domaines du changement climatique, de l’énergie durable, des aliments du futur et des transports intelligents et respectueux de l’environnement. La Commission européenne annonce aussi qu’elle mobilisera des fonds pour financer les jeunes entreprises pour qu’elles puissent développer des innovations radicales en lien avec le green deal. L’objectif est de parvenir à développer rapidement ces solutions à grande échelle pour les marchés mondiaux. Grâce à la mobilisation de tous ces acteurs et de ces moyens financiers, l’Europe devrait pouvoir atteindre des résultats qui seraient hors de portée sans cette nécessaire collaboration.