Je reçois aujourd’hui Fabrice Santoro, l’un des représentants les plus emblématiques du tennis français, et Thomas Uhl, fondateur de la Pensée Sauvage, le fameux centre de cures détox. Quel rapport me demanderez-vous entre Fabrice et Thomas, qui plus est en période de confinement ? Eh bien il y en a un : la pratique du jeûne et une approche d’un bien-être qui se cristallise autour de la discipline, une discipline qui ne saurait néanmoins faire l’économie du plaisir. Plaisir de vivre, plaisir de connecter avec la nature, plaisir de manger, plaisir d’habiter son corps en conscience. En outre, ce qui me semble pertinent sur Patate en ce moment, c’est de pouvoir vous présenter des invités qui vous aideront au mieux à traverser la période actuelle. 

Fabrice partage avec nous son confinement, qu’il a effectivement débuté par une semaine de jeûne. Il s’efforce de voir cette période, certes comme une épreuve, mais aussi comme une chance, au milieu d’une vie trépidante, pour celui qui a déjà fait plus de trente fois le tour du monde. Vous l’entendrez, cette parenthèse vécue en solitaire est aussi l’occasion pour lui de se mettre à la cuisine. Au-delà, nous avons naturellement échangé sur sa routine alimentaire pendant et après sa carrière de tennisman. J’adore toujours entendre ces grands champions, je suis persuadée que nous avons beaucoup à apprendre d’eux, de leur résilience et de leur mental forgé pour les épreuves.

Mon entretien avec Thomas Uhl s’est montré tout aussi instructif à bien des égards. Son confinement est rythmé par sa vie de famille, la nature et les pique-niques quotidiens. Si, comme moi, vous êtes confiné•e en ville, vous absorberez ses paroles comme une vraie bouffée d’air frais. Nous sommes bien sûr revenus sur les cures de jeûne qu’il propose. Quel est le bon moment pour les pratiquer ? Quels en sont les bénéfices ? Une vraie découverte pour moi, loin du bullshit marketing de la détox qu’on nous vend à toutes les sauces. Plus spécifiquement, nous sommes revenus sur la manière dont on peut utiliser la période du confinement pour repenser son alimentation, encore une fois dans le plaisir, car nos circonstances sont naturellement propices au stress, à la nourriture émotionnelle, au grignotage, et à la culpabilité qui va avec. 

Désolée pour la qualité du son au début, les petits grésillements s’estompent vite. Restez jusqu’à la fin, cet épisode vaut vraiment le coup. On y parle société de surabondance, surconsommation et nouveau monde à bâtir. Et comme d’habitude désormais, je vous remercie, chers auditeurs, pour vos contributions qui ajoutent une saveur toute particulière à ces épisodes alors que nous avons plus que jamais besoin de créer du lien. Bonne écoute et si ça vous plaît, merci de me laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou de partager l’émission autour de vous ! Cela m’est d’une grande aide et c’est tellement sympa.


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