Nous allons revenir à des épisodes hebdomadaires après une série marathon d’épisodes spéciaux « Je confine, donc je mange » publiés deux fois par semaine. D’ailleurs, je vous invite à réécouter ces échanges enregistrés pendant le confinement avec des chefs, des sportifs, des penseurs, des journalistes et des entrepreneurs. Mais revenons à l’épisode du jour. Il me semblait important. 

Je reçois aujourd’hui Elise Riant, maraîchère à Carrières-sur-Seine, et Aline Kuy, infirmière aux Urgences de l’hôpital de Montfermeil. Deux héroïnes de notre confinement. Elles font partie de ces Français formidables qui ont continué à travailler, à faire tourner le pays. Aux côtés d’autres héros du quotidien, des éboueurs, aux caissiers, en passant par les transporteurs et les aides à domicile. Ne les oublions pas après le 11 mai. Ils ont donné leur vie pour que les nôtres se poursuivent. 

Elise et Thierry Riant, quatrième génération de maraîchers dans les Yvelines, ont dû rebondir après la fermeture des marchés, la chute de l’activité ou son arrêt brutal chez leurs clients. Des magasins parisiens comme Au bout du champ, Maison Plisson, ou encore Causses, et des restaurateurs, le grand chef Christophe Moret au Shangri-La, passé au micro de Patate en tout début de saison, pour ne citer qu’eux. Comment réorganiser le quotidien ? Comment trouver de nouveaux débouchés ? Elise nous raconte tout cela avec une bienveillance inspirante et souligne la solidarité rencontrée. L’une de ses clientes anime ainsi bénévolement le site internet lemarchedelise.fr sur lequel on retrouve des paniers maraîchers de la famille Riant. Si parmi ceux qui nous écoutent certains habitent à Suresnes, courez découvrir ce site internet, vous pourrez vous faire livrer un panier. 

Vous entendrez ensuite Aline, infirmière de nuit et maman d’une petite fille. Elle se confie sur la réorganisation des services de l’hôpital pendant le plan blanc, l’impact que cela a eu sur sa vie. Nous avons aussi et bien sûr parlé alimentation. Vous imaginez combien cette dernière est chamboulée par des horaires décalés, alors que le self de l’hôpital n’est malheureusement réservé qu’aux équipes de jour, et a fortiori pendant la crise sanitaire. Aline reste malgré tout une gourmande, qui fait vivre ses origines cambodgiennes aussi au travers de ses assiettes. Malgré un quotidien difficile, Aline a la délicatesse de remercier ceux qui ont pensé aux personnels soignants pendant la crise, notamment en apportant de bons petits plats qui l’ont littéralement fait tenir pendant de longues nuits de travail. 

Ces deux femmes solaires m’inspirent et nous montrent qu’un chemin positif, bienveillant, et altruiste est possible. L’action plutôt que la plainte, l’énergie plutôt que le découragement. En bonus, c’est le retour d’un invité de la Saison 1 en toute fin d’épisode. Le député et co-fondateur de La ruche qui dit oui, Mounir Mahjoubi, partage aussi ses espérances, ses engagements sur la question alimentaire et un tas d’astuces en cuisine. 

Si vous avez quelques secondes devant vous, ce serait chouette de me laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts, et peut-être même un commentaire, ça m’aide énormément à faire connaître le programme. Si Apple ce n’est pas votre truc, vous pouvez tout simplement partager l’épisode autour de vous si ça vous a plu. Merci à tous et excellente écoute. 


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