Ayant eu l’occasion de rencontrer Douglas Sirk à Lugano en Suisse où le cinéaste s’était retiré, Jean-Loup Bourget nous retrace les dernières années de sa vie où il écrivait des pièces de théâtre, mais aussi dispensait des cours de cinéma à Munich. Parmi sa filmographie, Le Temps d’aimer et le Temps de mourir/A Time to Love and A Time to Die (1958) occupait une place à part dans le cœur du réalisateur en raison des échos avec sa propre vie et les drames qui l’ont jalonnée.

Ses films ont suscité et suscitent toujours l’admiration de nombre de réalisateurs, notamment Rainer Werner Fassbinder ou Todd Haynes.

Pour aller plus loin

• Schlussakkord/Accord final/La neuvième symphonie (All., 1936)


• Paramatta, bagne de femmes/Zu neuen Ufern (All., 1937)


• L’Aveu/Summer Storm (É.-U.,1944)


• Ecrit sur du vent/Written on the Wind (É.-U., 1956)


• Alfred Hitchcock, Les amants du Capricorne/Under Capricorn (R.-U./É.-U., 1949)


• Roman Hüben, Douglas Sirk, le cinéaste du mélodrame (Doc. Arte, All., 2021)


• Jean-Loup Bourget, Douglas Sirk, Edilig, 1984


• Jean-Loup Bourget, Le mélodrame hollywoodien, Ramsay, 1994


• Jean-Loup Bourget : « Douglas Sirk, le mélodrame au défi de la couleur » Forum des images, 15/5/2015


• Jean-Loup Bourget et Yann Tobin (dir.), « Douglas Sirk, obsessions magnifiques », Positif n° 739, septembre 2022


• Bernard Eisenschitz, Douglas Sirk, né Detlef Sierck, Éditions de l’œil, 2022


• Bernard Eisenschitz : « Douglas Sirk se débrouillera toujours pour faire apparaître une incertitude… » | CNC, 9 septembre 2022


• Jon Halliday, Conversations avec Douglas Sirk, Cahiers du Cinéma, 1997, Coll. Atelier


• Rétrospective Douglas Sirk « Du mélodrame au cinéma total » – La Cinémathèque française (cinematheque.fr), 2022

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