Présentation de l’Organisation des Nations Unies (ONU), de sa création et de son rôle jusqu’à l’édification de son siège à New York, confié à d’illustres architectes, dont Oscar Niemeyer et Le Corbusier. Située le long de l’East River avec une esplanade parée des drapeaux de tous les Etats membres, elle dispose d’une tour de 39 étages, abritant les bureaux du Secrétariat des Nations unies et le bâtiment de l’Assemblée générale où se déroulent les séances de ladite assemblée.
Les premières apparitions filmées de l’ONU sont rares, car le secrétaire général de l’époque, Dag Hammaskjöld, gardait un mauvais souvenir d’un premier tournage. Toute caméra étant interdite dans l’enceinte, Alfred Hitchcock n’a pu passer outre cette interdiction pour North by Northwest/La mort aux trousses (1959) et a dû s’inspirer des clichés pris par le photographe qui l’avait accompagné lors d’une visite dans les lieux, afin de recréer en studio l’intérieur du bâtiment des Nations Unies, avec une minutie dans les décors et le mobilier. Quant aux extérieurs de l’immeuble de 39 étages que le personnage Roger Thornhill (Cary Grant) va arpenter, ils ont été filmés en caméra cachée, depuis une camionnette.
Si la Guerre froide est à l’arrière-plan de ce film (M. Kaplan a été créé par la CIA, le service de contre-espionnage étasunien, dans le but de piéger les espions à la solde de l’URSS, dont Pilipp Vandamm (James Mason)), il est néanmoins déconnecté de tout enjeu politique. Il s’agit avant tout d’un homme ordinaire qui vit des histoires extraordinaires, le tout
appréhendé sous un angle esthétique et non politique, entremêlant comédie loufoque et récit d’espionnage.
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