Depuis près d’un demi-siècle de présence verticale dans la Cité des Ducs, la Tour Bretagne est devenue au fil du temps un repère, un élément à part entière du paysage nantais.

Mais à son inauguration en novembre 1976, l’édifice haut de 144 mètres et de 29 étages conçu par l’architecte Claude Devorsine, était loin de faire l’unanimité. Julien Dracq dit d’elle dans son ouvrage « La forme d’une ville », qu’elle est « un énorme pieu de Dracula planté en plein cœur de la ville ». En sus, arrivant à contre-temps, la Tour Bretagne apparait pour certains comme le symbole d’un urbanisme déshumanisé et dépassé.

Fermée au public en 2020, elle fait actuellement l’objet d’un projet de totale transformation portée par un groupe immobilier privé.

A travers une série de trois podcasts, le Direction du Patrimoine et de l’Architecture de Nantes et Nantes Métropole a souhaité évoquer l’histoire et le devenir de cette tour devenue emblématique de la ville.

Quand et comment est née l’idée d’ériger une tour sur le site du Marchix, quartier nantais insalubre aujourd’hui disparu ? Qui sont les protagonistes de ce projet ? Quelles contraintes techniques rencontrées ? Pourquoi ce projet est-il un projet à contre-temps ? Quel accueil des Nantais à l’époque ? Quelle place tient-elle aujourd’hui dans la ville et dans les cœurs?

 

Eléments de réponses avec :

  • Irène Gillardeau, de la Direction du Patrimoine et de l’Archéologie de Nantes et Nantes Métropole, chargée d’études patrimoniales.
  • Jean-Louis Violleau, sociologue et enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure de l’Architecture de Nantes.

 

Interviews et montage : Pascal Massiot

Réalisation et mixage : Sébastien Boutin

 

Crédits musiques 

  • LofCosmos « Vintage memories »

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