Les notions de héros et d’antagoniste dans les littératures populaires portent souvent en filigrane celles de réussite et d’échec, respectivement. S’agit-il d’absolus dont l’on peut tirer des codes, des règles, des motifs ? Comment les utiliser pour servir son projet ? Mélanie commence justement par les battre en brèche, arguant qu’ils ne s’appliquent pas à tous les genres ni tous les récits ; Laurent, en revanche, considère que la réussite et l’échec revêtent une grande importance narrative dans la progression de l’histoire, son réalisme et ses enjeux. Pour Lionel, une des grandes forces de la littérature consiste à rôder dans les nuances de gris, à interroger l’interprétation du lecteur, et c’est probablement l’une des formes narratives la mieux armée pour cela.

Références citées :

  • William Shakespeare, Romeo et Juliette
  • Sophocle, Antigone
  • Hans Christian Andersen, La Petite sirène
  • George Orwell, 1984
  • Brazil, réalisé par Terry Gilliam
  • Le Parrain, réalisé par Francis Ford Coppola
  • Emily Brontë, Les Hauts de Hurlevent
  • J. K. Rowling, Harry Potter
  • George R. R. Martin, Le Trône de fer