L’imaginaire étant le terrain de tous les possibles, il peut être étrange d’y espérer une forme de réalisme ; mais l’exigence est bien présente, car elle fonde une attente de cohérence narrative – sauf que ce terme recouvre souvent plutôt une attente de vraisemblance. Estelle développe ce paradoxe, notamment dans le cadre de la fantasy historique, où ce que l’on considère comme vraisemblable est loin d’être toujours réaliste. Lionel rattache cela aux codes tant narratifs que sociétaux, et à la nécessité pour chaque auteur ou autrice de décider résolument des tropes qu’il ou elle propage. Mélanie précise par ailleurs que certains curseurs ne se placeront pas de la même façon en fonction des présupposés d’une œuvre.
Références citées
- « Game of Thrones », G. R. R. Martin
- Gladiator, Ridley Scott
- Le Roi d’août, Michel Pagel
- Gustave Flaubert, Madame Bovary
- Avengers, Joss Whedon
- Orgueil, préjugés et zombies, Jane Austen (à son insu) et Seth Grahame-Smith
- Mark Twain