L’impatience d’avoir des retours, de voir un projet exister, peut être forte – et potentiellement difficile à vivre. Peut-on la dompter et la rendre productive, en faire un atout plutôt qu’une peine ?
Mélanie partage cette impatience ; elle forme clairement un atout à l’écriture du premier jet, qui avance avec force et motivation. La suite est plus difficile à vivre et ne se dompte, franchement, qu’avec l’expérience. Pour Estelle, l’écriture est une école du temps long et de la persévérance ; il convient de peut-être distinguer l’impatience de voir un projer exister des retours qu’on en attend. Les temps de latence inévitables à la création permettent peut-être d’avoir un meilleur regard sur le texte et de nourrir l’anticipation de s’y remettre. Enfin, pour Lionel, il n’y a pas de valeurs absolues de qualités ou défauts dans la création, ce qui compte c’est de travailler comme on l’entend. Il est sujet à l’inverse, la terreur de s’y mettre, ce qui forme peut-être le revers d’une même pièce avec cette fameuse impatience.
Références citées
- Le forum Elbakin.net : https://www.forum-elbakin.net/index.php
- Morgan of Glencoe
- Le dollar australien