Partie 1 (0 :00) : Bref retour sur la réception controversée du simulateur de marche. Présentation de la problématique portant sur le débat polarisant autour du statut de « jeu » ou de « non-jeu » de ce genre émergent; problématique que nous proposons de raisonner à travers les théories de Graeme Kirkpatrick (2015) ainsi que par le biais d’une analyse de The Stanley Parable (Galatic Cafe, 2013), qui se dérobe à ce débat.

Partie 2 (8 :36) : Portrait général des notions de « champ », de « capitaux » et d’« habitus » proposées par le sociologue Pierre Bourdieu.

Partie 3 (11 :22) : Ces bases bourdieusiennes sont ensuite utilisées pour réfléchir aux idées de Kirkpatrick, qui définit trois principaux rapports de tension sur lesquels se sont fondés la culture du jeu vidéo, l’identité et l’habitus du « gamer » et les contours traditionnels du « bon » objet vidéoludique.

Partie 4 (30 :22) : La distinction posée par Veli-Matti Karhulahti (2013) entre les jeux vidéo à défi kinesthésique et les jeux vidéo à défi non-kinesthésique est introduite afin d’approfondir la réflexion sur les préférences ludiques et les objets qui sont privilégiés par le « gamer » dit authentique.

Partie 5 (38 :01) : Analyse de The Stanley Parable (Galatic Cafe, 2013) par le prisme de la pensée de Kirkpatrick.

Partie 6 (1 :15 :49) : Les notions préalablement expliquées sont utilisées afin de comprendre pourquoi The Stanley Parable, malgré son équivalence formelle avec le genre du walking simulator, parvient à se soustraire au débat essentialiste « jeu vs non-jeu » contrairement aux autres jeux du genre.

Partie 7 (1 :23 :43) : En conclusion, la notion d’institution et l’idée de jeu comme « processus en mutation perpétuelle » (Genvo, 2011, p. 102) sont proposées comme manière d’appréhender la question « jeu vs non-jeu » sous un angle sociologique et pragmatique plutôt qu’ontologique.