Les services de protection sur les routes migratoires de l’Afrique vers l’Europe « font cruellement dĂ©faut », a affirmĂ© ce mardi l'EnvoyĂ© spĂ©cial du HCR pour la situation en MĂ©diterranĂ©e centrale, Vincent Cochetel, lors de sa prĂ©sentation du dernier rapport de l’Agence de l’ONU pour les rĂ©fugiĂ©s (HCR) sur ces pĂ©riples.Selon le rapport, la plupart les rĂ©fugiĂ©s et les migrants qui empruntent ces itinĂ©raires subissent de graves violations des droits de l’homme en cours de route, notamment des violences sexuelles et sexistes, des enlèvements contre rançon, des tortures, des violences physiques, des dĂ©tentions arbitraires, des trafics d’êtres humains et des expulsions collectives, alors que les services de protection pourraient contribuer Ă  offrir des alternatives aux voyages dangereux ou Ă  attĂ©nuer les souffrances de ces rĂ©fugiĂ©s et migrants.Aussi le HCR signale que  le manque de services de protection sur ces routes s’est aggravĂ© au cours des dernières annĂ©es.  Pour en savoir plus AdĂ©laĂŻde Choveau, d'ONU Info Ă  Genève a tendu son micro Ă  M. Cochetel Ă  l'issue de sa prĂ©sentation, qui appelle l'Europe Ă  « regarder plus loin que le bout de son nez Â».  La gestion des frontières est insuffisante pour rĂ©pondre Ă  ces dĂ©fis : il faut des alternatives proposĂ©es le long de la route avant mĂŞme d'arriver en Europe.(Interview : Vincent Cochetel, EnvoyĂ© spĂ©cial du HCR pour la situation en MĂ©diterranĂ©e centrale ; propos recueillis par AdĂ©laĂŻde Choveau)