La langue tchèque est déjà suffisamment difficile comme cela pour ne pas devoir en plus nous intéresser au hongrois. C’est pourtant bien, allez, soyons un peu fous, ce que nous allons faire. Et il ne s’agira ici ni de goulasch, spécialité magyare que les Tchèques, comme d’autres peuples d’Europe centrale, ont fait leur, pas plus que de Téliszalámi, ce salami hongrois que les Tchèques ont rebaptisé « uherák » non pas en raccourcissant la saucisse mais en contractant ou en abrégeant l’appellation officielle composée de l’adjectif « uherský » pour « hongrois » et du substantif « salám », le tout bien entendu pour mieux en imiter la production et en faire là aussi, au bout du compte, presque une spécialité nationale. Non, si nous nous intéressons à la Hongrie, ce n’est pas non plus pour évoquer la tristement célèbre « tactique du salami » - « salámová metoda », de l’ancien parti communiste, mais plutôt pour évoquer une expression certes très courante mais curieuse de la langue tchèque, l’expression selon laquelle il existerait « une année hongroise » - « uherský rok ». Et la question qui nous taraude l’esprit est bien entendu de savoir ce que peut être « une année hongroise », du moins selon les Tchèques…
Publié le par Radio Prague International
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