Féminiser les noms de famille en y ajoutant le suffixe « -ová » ou la terminaison « -á », conformément à la loi et aux règles de la langue tchèque, est-il encore un usage adapté à l’évolution de la place et du statut de la femme dans la société ? C’est là une question que politiques, linguistes ou encore journalistes – sans oublier bien évidemment les femmes, premières concernées – se posent depuis plusieurs années déjà et qui refait régulièrement débat en République tchèque. Un « serpent de mer » en quelque sorte, comme le rappelle le projet d’amendement à la loi que le Parti pirate entend présenter prochainement à la Chambre des députés.