"Sécurité", "dialogue" et retour au calme. Lors de son déplacement en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a tenté d'apaiser la situation, ce jeudi 23 mai. Le président de la République a assuré ne pas vouloir passer "en force" sur la réforme du corps électoral. Cette dernière étant le point de départ de violentes émeutes en Nouvelle-Calédonie.

Lors d'un point presse, le chef de l'État a dit donner "quelques semaines" supplémentaires aux parties pour négocier et il s'est engagé à faire un point d'étape "d'ici un mois" sur l'avenir institutionnel de l'archipel. Il a par ailleurs promis une "aide d'urgence" après les dommages "colossaux" provoqués par les émeutiers sur la vie des citoyens et des entreprises et demandé une levée des barrages "dans les heures qui viennent" pour lever l'état d'urgence.