Parce que son œuvre d’art est classée à part, que son sens de l’humour est détonnant, et son nom d’artiste fleure bon l’encre, le bois et la nostalgie d’une époque révolue, j’ai voulu percer le mystère qui se cache, derrière ce nom, le Tampographe Sardon, l’artiste créateur et concepteur des tampons aux formes et aux messages rigolos, poétiques, absurdes… mais souvent vulgaires.

Je l’ai d’abord retrouvé, dans son antre du 20ème arrondissement de Paris, à côté du boulevard de Charonne et juste en contrebas du cimetière du Père Lachaise, au 4, rue du repos, là où il vend, 1 journée par semaine, ses fameux tampons. Mais la boutique, ce n’était que la première étape de notre rendez-vous. L'enregistrement allait avoir lieu juste derrière… chez son voisin, le Père Lachaise, dans les allées du cimetière. Voilà en tout cas, comment, par une belle matinée de décembre, je me suis retrouvé, en compagnie de Vincent Sardon, c’est son vrai nom, à arpenter les pavés du plus célèbre des cimetières parisiens, à la recherche de l’humour noir qui infuse l’encre de ses tampons. 

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