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Le vieillissement, processus biologique commun à tous les êtres vivants, inspire aujourd’hui effroi et mépris. Mais en a-t-il toujours été ainsi ? Sa représentation, loin d’être figée, s'ancre dans la culture de la société qui la pense. La pathologisation actuelle de la vieillesse par les médecins qui cherchent, avec un brin d’hubris, à repousser l’inéluctable aurait suscité l’incompréhension des médecins grecs. C’est ce que cherche à démontrer l'helléniste Véronique Boudon-Millot dans son livre, Vieux, un grec ne peut pas l’être. Elle y mène l’enquête pour comprendre la manière dont la société antique pensait le vieillissement. À travers un corpus médico-philosophique qui convoque Galien, Hippocrate, Aristote ou encore Platon, la chercheuse révèle une vision de la vieillesse aux antipodes de notre conception actuelle. Alimentation, activité professionnelle, genre et hygiène de vie sont autant de facteurs étudiés par les savants antiques pour définir et penser la vieillesse. 

L'invitée : Véronique Boudon-Millot, ancienne élève de l’École normale supérieure, directrice de recherche au CNRS, a dirigé l’UMR Orient & Méditerranée à la Sorbonne (2014-2018). Elle vient de publier Vieux, un Grec ne peut pas l'être (Les Belles Lettres, 376 p., 19€).


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